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Le réveillon et autres traditions de fin d'année   FRANCOPOLIS : Dossiers pédagogiques - Les fêtes de fin d'année en France

La Saint Nicolas, Noel, le Jour de l'An, la Saint Sylvestre...

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» Le réveillon et autres traditions de fin d'année

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Saint-Nicolas

 

A l’origine du personnage Saint-Nicolas, comme d’ailleurs de celui du Père Noël, se trouve un évêque du IVe siècle qui distribuait des cadeaux à des enfants pauvres. Aujourd’hui, sa fête est l’occasion de réjouissances enfantines, surtout en Alsace, en Lorraine et dans le Nord de la France et de l’Europe.

 

Le 5 décembre au soir, les enfants laissent devant la cheminée leurs souliers (autrefois remplis de foin pour le cheval blanc du saint), et le 6 au matin, ils les trouvent remplis de friandises. En Alsace, le 5 au soir, les jeunes garçons parcourent les rues des villages avec des clochettes en criant : « Au lit les enfants, Saint- Nicolas va passer ! »

 

Noël

 

Le mot « noël » est dérivé du latin « (dies natalis », qui signifie « jour de naissance ». Depuis l’an 354, Noël était célébré dans le monde chrétien et représentait la fête de la naissance du Christ.

 

Mais la vie quotidienne de la société moderne a beaucoup changé le caractère et le sens de cette fête. Ce n’est plus une fête religieuse pour tous, mais c’est pour tous une fête de l’enfance. Les mœurs et coutumes de la fête de Noël varient selon les traditions des régions

 

Dans les familles françaises, la fête est dominée par le personnage légendaire du Père Noël qui distribue des friandises et des jouets aux enfants pendant la nuit de Noël. Il dépose ses cadeaux dans les souliers, placés devant la cheminée ou au pied de l’arbre de Noël. Quand les enfants n’ont pas été sages, les cadeaux sont remplacés par une poignée de verges, que porte le Père Fouettard, le compagnon du Père Noël.

 

L’arbre de Noël – l’arbre toujours vert – est mentionné en 1605 à Strasbourg (où on dit encore notre « dannebam ») ; au XIXe siècle, il se popularise en France. Comme chez nous, c’est un sapin que l’on illumine de bougies. On l’orne de boules multicolores et scintillantes, on y accroche des petites couronnes en massepain ou en chocolat, etc.

 

Noël, c’est également l’occasion du réveillon, un grand repas familial dont l’origine remonte au Moyen Age : à cette époque, pendant la nuit de Noël, chacun devait tenir table ouverte et recevoir les voyageurs et les pauvres. Le réveillon a lieu la nuit de Noël, et il y a bien des façons de le préparer tout en respectant les traditions culinaires : autant de régions, autant de recettes, dit-on.

 

Les plats traditionnels sont l’oie et la dinde, mais aussi le canard et le sanglier. Beaucoup de foyers français restent fidèles à la « dinde de Noël », l’oie et le canard ont la faveur du Sud-Ouest. Les huîtres, l’autre grande tradition des repas de Noël et de fin d’année mais aussi les homards, les langoustes, les coquilles Saint-Jacques sont servis en abondance. Pour les entrées, le saumon fumé, le foie gras et le caviar se partagent les honneurs de la fête. Puis viennent les salades, le fromage, une mousse ou une glace.

 

Le couronnement de la fête, c’est la bûche de Noël, une pâtisserie en forme de bûche. Cette tradition est beaucoup plus ancienne que l’arbre de Noël. Autrefois, c’était un gros morceau de bois que l’on brûlait pendant la veillée de Noël dans la cheminée, et aux cendres de laquelle on attribuait des propriétés merveilleuses (protection contre la foudre, l’orage etc.). Mais cette bûche réelle a été remplacée par la bûche du pâtissier.

 

La Saint-Sylvestre

 

Autrefois, il existait beaucoup de rites et de coutumes célébrant la fin de l’année et le passage à l’année nouvelle. Aujourd’hui, la nuit de la Saint-Sylvestre est fêtée, comme Noël, par un réveillon. Mais souvent, on y invite des amis ou on « sort » au restaurant. Les jeunes se rencontrent pour célébrer cette fête entre eux.

 

A minuit, on présente ses bons vœux (« Bonne année », « Bonne et heureuse année », « Bonne année, bonne santé ») à tout le monde en s’embrassant, même dans les restaurants et sur les trottoirs. Dans les rues des villes les automobilistes ont exceptionnellement le droit de se livrer à un concert de klaxons, cela crée des embouteillages monstres dans les grandes artères. Par contre la coutume des pétards est beaucoup moins répandue que chez nous.

 

Jour de l’An

 

C’est l’occasion de souhaiter à ses parents et à tous ses amis les meilleurs vœux de bonheur, de santé, de prospérité etc. On le fait en usant des formules comme « Tous mes vœux ! », « Mes meilleurs vœux, pour vous et les vôtres ! », ou plus familièrement « Bonne année, bonne santé et le paradis jusqu’à la fin de vos jours »…

 

C’est aussi l’occasion d’offrir aux enfants – du côté des parrains et marraines p. ex. – des petits cadeaux qu’on appelle « les étrennes ». Cette coutume date du temps des romains et l’Eglise du Moyen Age a interdit, en 578, de faire ces « présents diaboliques » le jour de l’an, mais en vain, car la tradition a été plus forte. La coutume de donner les étrennes aux adultes n’a pas toujours existé. Aujourd’hui elles sont présentées souvent sous la forme d’un pourboire au portier, à la concierge, au facteur…

 

Dans quelques régions rurales une autre coutume ancienne est encore en usage. Les enfants vont de maison en maison pour annoncer l’an neuf et recueillir des cadeaux.




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[Éditorial]


Dernière mise à jour:

08-01-2014, 15:00